transport routiers au Maroc

transport routiers au Maroc

Le transport routiers Sur le plan intérieur, le transport routiers reste prépondérant puisqu’il représente 75% du trafic de marchandises et 95% du transport de voyageurs. Un vaste programme de modernisation des infrastructures visant à doter le pays d’un réseau routiers en mesure d’accompagner le développement économique et social du pays est en cours de réalisation. Aujourd’hui, le Maroc dispose de 32 000 Km de routes revêtues et de 600 km d’autoroutes. La cadence de réalisation des autoroutes est désormais passée en moyenne de 50 Km à près de 150 Km par an.Un programme prioritaire de réalisation a pu être bâti, sur la base de la réalisation d’un linéaire annuel de 100 Km au cours de la période 1994-2004. Il couvre un linéaire de 1000 Km pour un montant global d’environ 20 milliards de dirhams . En ce qui concerne les router et les pistes, le gouvernement a également accéléré la cadence de réalisation pour passer de 1 000 à 1 500 km par an, Une attention particulière est accordée aux infrastructures routières du Nord du Royaume encore très enclavé

Le transport ferroviaire : transport routiers au Maroc

Fondé en 1963, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) ; opère sur trois marchés stratégiquement indépendants à savoir le transport des voyageurs, le transport des marchandises et le transport des phosphates. Ils représentent respectivement 25%, 25% et 50% environ des recettes de l’ONCF. Le réseau ferroviaire s’étend sur une longueur de 1 907 Km dont 1 006 Km électrifiés et 370 Km à voie double. Le trafic passager (15,6 millions de voyageurs transportés en 2003) Le tonnage global transport a représenté 30,5 millions de tonnes en 2003. Dans le cadre du plan de développement économique, l’objectif est de porter le tonnage, notamment grâce à l’acquisition d’une centaine de nouveaux wagons. D’autres grands projets d’ampleur sont programmés à moyen terme, à l’image des grandes villes marocaines (Casablanca, Fès, Meknès, Rabat, Marrakech, El Jadida…), qui seront dotées d’un réseau de gares modernes similaires à celui existant à Tanger. D’où la mise en liaison de certaines villes au réseau ferroviaire national (Agadir, etc…), interviendra pour la première fois.

Le transport aérien: transport routiers au Maroc

Le Maroc est doté de 14 aéroports commerciaux dont l’activité totale annuelle est de l’ordre de 7,6 millions de passagers en 2004. La gestion, l’investissement et l’exploitation relève de l’Office National Des Aéroports qui est un établissement public à caractère industriel et commercial, créé en janvier 1990 par transformation de l’Office des Aéroports de Casablanca. En termes de réalisation d’infrastructures, le plan de développement de l’ONDA pour les cinq années à venir est ambitieux et vise la préparation du secteur aéronautique aux mutations et défis à relever durant les dix prochaines années et s’inscrit également dans le cadre de l’objectif national des 10 millions de touristes à l’horizon 2010.

Le transport maritime : transport routiers au Maroc

Le transports maritime assure 98 % des échanges extérieurs du Maroc et 72% du trafic portuaire est assuré par les ports de Casablanca, Mohammedia et Jorf Lasfar. Les marchandises en vrac représentent 83% du tonnage total. Le Maroc dispose d’un littoral de 3 500 Km et d’une infrastructure portuaire développée : – Plus de 1 210 ha de bassins – Plus de 32 000 m linéaires de quais et appontements – Plus de 46 000 m linéaires de jetées et digues – 13 installations de réparation navale – 8 terminaux spécialisés (vracs minéraliers, hydrocarbures, céréales, …) – 4 gares maritimes – 5 docks silos – 5 passerelles On dénombre : – 11 ports de commerce,: NADOR, TANGER, KENITRA-MEHDIA, MOHAMMEDIA, CASABLANCA, JORF-LASFAR, SAFI, AGADIR, TAN-TAN, LAAYOUNE et DAKHLA. – 11 ports régionaux de trafic local et principalement de pêche : SAIDIA, RAS KEBDANA, JEBHA, AL HOCEIMA, M’DIQ, LARACHE, EL JADIDA, ESSAOUIRA, SIDI-IFNI, TARFAYA et BOUJDOUR. – 5 ports de plaisance : SABLES D’OR, RESTINGA-SMIR, KABILA, ASILAH, MARINA d’AGADIR et SAIDIA (en cours de réalisation). A cette liste il convient de rajouter le futur port de commerce de Tanger-Méditerranée (coût estimé à 10 Mrd DHs). Ce port devrait prendre lors de son entrée en service programmée en 2007, une place prépondérante aux cotés des ports de Casablanca, Mohammadia et Jorf Lasfar en permettant de rééquilibrer le flux des échanges, en désengorgeant notamment Casablanca, en dynamisant le tissu économique du nord du pays, notamment grâce à une activité spécifique de transbordement. En effet, situé en plein détroit de Gibraltar, en face d’Algesiras, le futur port peut espérer capter une partie de cette activité de transbordement au sein du bassin méditerranéen.